Chers
Visiteurs, c'est pour moi un plaisir
que de vous retracer l'histoire de la
famille Michaux
originaires de Villarepos, en fonction militaire
depuis le 16e siècle.
Un
devoir de mémoire, de
personnes qui ont servi avec
abnégation et contribué à
l'Histoire, qui est souvent comme pour
d'autres ont fait la petite histoire dans la
grande épopée de notre passé.
Originaire
des cantons de Fribourg et Neufchâtel
en Suisse.
Jacques Michaux,
Gardes
Suisses sous le règne de S.A.R. Louis
XV, fut durant plusieurs années Commandant
Militaire au château de Marly-le-Roi,
A
noter que notre
nom fut souvent orthographié avec
différentes terminaisons dont
"Michaud" ou "Michau"
Jacques Michaux a quitté la Suisse pour
la France, accompagné de son frère Jean Antoine,
qui servit aussi aux Suisses du Roi
à Versailles.
Jacques
Michaux a intégré l'armée dans les régiments de
Vigier Suisse, puis des Gardes Suisses de 1752
à 1760. Il intègre les Suisses de la Maison du Roi
(Louis XV) le 1 avril 1760, reste à ce poste au moins
jusque en octobre 1789..
Marié
à Marie Pétronille Boilacre le couple aura un fils Étienne Jean Marcel Michaux est né
à Versailles le 29 mai
1771.
Le
29 janvier 1793
Jacques Michaux habite toujours au château de Marly
le Roi avec son épouse, il est alors
"pensionnaire du Roy" âgé de 58 ans,
par la suite il s'installera à Versailles, rue de
Provence où il décèdera le 27 juillet 1813
à 79 ans.
Portrait du commissaire ordonnateur de division Étienne Michaux
Peint par Louis
Gauffier (1762-1801)
Offert par
Monsieur Dimitri Gorchkoff, Docteur en
histoire, Maître de recherches aux Archives
historiques d’État de la ville de Moscou (Russie)
Marié
en première noces à Angélique Lucie Hall,
fille de Pierre Adolphe Hall,
né en 1739 à Boras en Suède, miniaturiste Suédois
: peintre du roi et des enfants de France, bien que
Suédois, Hall fut considéré comme l'un des plus
grand miniaturiste Français de la seconde moitié
du XVIIIème siècle il est décédé en 1793 à Liège
en Belgique.
Angélique-Lucie
Hall avait épousée en première noces à 19 ans
Pierre Joseph Garnier, négociant Lyonnais dont elle
avait eue une fille Lucie. Elle divorça rapidement
pour épouser Étienne Michaux, le couple eu trois
enfants. Lucie avait un
an lorsque naquit le reste de la fratrie.
Etienne
Hector Michaux le 23 janvier 1804, Étienne
Jules Michaux le 22 mai 1806,
suivis en 1809 de Adéle Michaux.
Il
reçu des lettres Patentes avec le Titre de Baron
par Ordonnance Royale du
26 octobre 1816 de S.A.R Louis XVIII. Confirmé
par Lettres Patentes du 9 décembre 1820.
Fait Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de
Saint-Louis le 20 août 1823.
Soldat au régiment des
Gardes Suisses dans la
compagnie de Louis d'Affry du 19 janvier 1789
au 20 novembre 1791, puis soldat fusilier au régiment de
Diesbasch, dans la compagnie de Lanther le 27
janvier 1792, il déserta pour l'Armée du Nord le
20 août 1792.
Nommé
Sous-Lieutenant à la Légion du Nord par le Général Dumourier
en date du 1er septembre 1792, employé à
l'état-major des Pyrénées Orientales le 21 mars
1794 puis Capitaine adjoint près l'Adjudant Général
Saint-Hilaire le 19 mai 1794.
Commissaire des
Guerres 2ème classe du 20 mai 1795 au 19 mai 1798,
Commissaire des Guerres de 1ère classe du 19 mai 1798 au 09 octobre 1799, Commissaire
Ordonnateur en Chef des Guerres (Général) du 04 octobre 1799 au 1er
août 1814, il exerça sous les ordres de Maréchal Bernadotte et du Général
Murat, et effectua 20 Campagnes dont, l'Expédition
d'Égypte, la Hollande,
Autriche, Hanovre, Espagne campagne de l'An XIV et
1806.
Il
retourna en Espagne le 1er janvier 1810 et fut
chargé le 19 mai de cette même année des fonction
d'intendant-Général de l'Armé du Portugal.
Ordonnateur
en chef des troupes françaises au Hanovre sous les
ordres de Mortier. S’y fait de nombreux amis
allemands et prussiens. Rentre en France en mars
1808 suite à affaires financières peu claires et
affecté à Caen (dont il est demabdé de ne pas s’éloigner
sans autorisation) . Il est prié de rendre compte
des sommes mises à sa disposition en tant
qu’ordonnateur de l’armée du Hanovre.
Nommé
le 2/11/1808 au 8ème corps de l’armée
d’Espagne sous les ordres de Junot. Il va se
trouver au centre d’une sombre affaire, sans doute
un règlement de compte entre le général Junot et
Masséna prince d'Essling. Le
7 août 1810, Essling demande que les commissaires
Michaux (8ème corps) et Montessy (6ème
corps) soient éloignés de l’Armée d’Espagne,
car " Ils aiment et facilitent les désordres,
et détruisent les efforts de l’intendance générale
contre la source des malversations dans l’armée
du Portugal ".
Il
s’agit en fait d’une contribution de guerre de
200.000 francs imposée par Junot à la ville d’Astorga
et qui aurait été versée directement dans la
caisse du 8ème corps. Masséna devait être furieux
de ne pas en avoir touché une part !
Berthier
en rend compte à Napoléon qui pique une colère et
demande que Michaux et Montessy soient rappelés à
Bayonne et emprisonnés.
Masséna
trouve que l’affaire va trop loin et retire sa
plainte en faisant les commentaires les plus élogieux
sur les deux commissaires. Mais c’est trop tard :
la procédure est lancée et, par un décret impérial
du 20/6/1811, Michaux est destitué de ses fonctions
d’ordonnateur et exilé à 40 lieues de Paris. Alors
que Montessy était arrêté à Bayonne, Etienne
Michaux lui a réussi à traverser la ville sous un
faux nom et à venir plaider sa cause à Paris, mais
sans résultat !
Etienne
Michaux obéit, ce rend à
Bruxelles et y effectuera un exil de deux années.
Durant cette période Il n'aura de cesse de demander la
nomination d'une commission d'enquête pour l'examen
de sa conduite, par des courriers du 31 mai, 3 août,
10 décembre 1811, et le 5 mars 1812.
À
la restauration, sur sa demande, le gouvernement
provisoire annule par décision du
le décret impérial du
qui le destituait et il est rétabli dans ses
fonctions.
Au
mois de
, il est nommé ordonnateur en chef du corps d'armée
commandé par le duc de Berry.
Etienne Michaux a la confiance de Taleyrand.
Au
mois de
, il est nommé ordonnateur en chef du corps d'armée
commandé par le duc de Berry. Au mois de
, alors que l'armée prussienne occupe les environs
de Saint-Germain-en-Laye, le prince Autrichien
Blücher qui avait connu Michaux aux eaux de Pyrmont,
l'envoie chercher et lui dit qu'il allait investir
et détruire Versailles pour se venger d'avoir été
trahi par un membre de la députation des notables
versaillais. Michaux calme sa fureur, et obtint permission
d'aller consulter SAR Louis XVIII, alors
à Saint-Denis.
Le
roi l'autorisa, et de plus, il luiremit
pour Blücher une lettre dans laquelle il
disait
à ce général, qu'il
le supliait de ne rien entreprendre
de mal contre la ville
de Versailles,ou
il espérait finir
ses jours,
après
avoir donner la paix à la France.
Blücher s'arreta donc à la menace
qu'il avait faite
de
Blücher et Etienne Michaux accepte le
le poste de préfet provisoire du département de
Seine-et-Oise que Blücher lui propose en
remplacement du comte Girardin qui avait fui. Il est
remplacé par
le baron Jean Maire Delaitre .
Accompagne
Louis XVIII jusqu’à la frontière belge.
Au
retour de ses campagnes il acheta en 1816 et vécu
au Chenil du Château de Marly le Roy.
Devenu
veuf de Angélique Lucie Hall le 20 avril 1819, il
épousa en seconde noces Joséphine Charlotte
Dujardin le 3 août 1835 et habita à Moisson, Route
de Lavacourt (Marly le Roi) celle-ci décéda
le 15 octobre 1875 à Moisson.
Étienne
J M Michaux de Villarepos mourut le 17 Juillet 1850
en cette même commune de Moisson (
Marly-le-Roi )
L'Empereur Napoléon Bonaparte au
Caire.
Au Quartier Général
du Caire, le 19 Pluviose an 7 de la République. Ordre du Jour du 19 Pluviose de l'an
7. Le Général
en Chef Bonaparte témoigne sa
satisfaction au Commissaire des Guerres (Général)
Michaux sur l'heureux changement
qui depuis son arrivé s'est opéré
dans les Administrations d'Alexandrie et
sur l'activité qu'il met à assurer la
subsistance du Soldat. Un Commissaire des
Guerres (Général) actif, probe et ferme est un véritable
père du Soldat et a des titres réels à la Reconnaissance Nationale.
Au
Quartier Général
d'Alexandrie, le 1er Ventose an 7 de la République,
Marmont Général d'Artillerie Commandant les
Provinces d'Alexandrie, Roselle et Sabiré.
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Au
Citoyen Michaux, Commissaire des Guerres. C'est avec
Plaisir que je vous annonce que le Général en Chef vous
investit de l'Autorité de l'Ordonnateur en Chef
sur les Administrations des Trois Provinces que je
commande. C'est une marque de confiance qui était
due aux soins particuliers que vous avez pris
pour améliorer le service de cette place.
Vous verrez
par l'Ordre du jour ci-joint que le Général en Chef
est satisfait de votre manière d'administrer. Je vous
salue. Signé A. Marmont.
Général en Chef A. Marmont.
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Je
rend hommage à la vérité en certifiant que je suis
satisfait du zèle et des talents administratifs que je
vois déployer chaque jour à l'Ordonnateur en Chef
Michaux et c'est avec plaisir que je lui donne ce témoignage.
Général
en Chef Bernadotte.
Signé Alexandre
Berthier, Général de division Chef d'Etat Major Général.